Le street art est souvent désigné comme l’envers des expressions artistiques « officielles » passées et/ou contemporaines : souvent autodidacte, volontiers indiscipliné, il ferait table rase de la tradition et s’exercerait en toute ignorance de l’histoire de l’art.
Dédié à l’éducation artistique et culturelle au Musée du Louvre (Paris), Cyrille Gouyette entend bien démentir cette idée reçue. Dans la lignée de Sous le street art, le Louvre (2019), l’auteur s’attache dans ce nouvel opus à cerner les liens qui unissent l’art urbain aux grands courants esthétiques de l’art occidental. Après avoir énuméré les manières dont la rue assimile les chefs-d’œuvre via la copie, la citation, le détournement, etc., Une street histoire de l’art propose un parcours chronologique en forme de confrontation. De la préhistoire à la Figuration libre, l’ouvrage repère avec beaucoup d’acuité la circulation des thématiques, des formes, des genres et des approches entre « 5 000 ans d’histoire de l’art » et « 50 ans d’art urbain ». Ce faisant, il pose un regard neuf sur l’une et l’autre. Et montre au passage qu’une œuvre n’est jamais vierge de références à celles qui l’ont précédée.
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Une Street histoire de l’art
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°752 du 1 mars 2022, avec le titre suivant : Une Street histoire de l’art