On connaît Zola l’écrivain, le journaliste et le critique d’art, mais beaucoup moins le photographe qu’il fut.
La restauration puis l’étude des 2 000 négatifs préemptés en vente publique par la Médiathèque du patrimoine et de la photographie, en 2017, font l’objet d’un ouvrage passionnant. Richement documenté, ce livre relate sa pratique d’un médium dont il explora sous tous les aspects, y compris au tirage, avec passion et talent. C’est en 1894, un an après l’achèvement du cycle des Rougon-Macquart que l’écrivain l’aborde, à 54 ans. Autoportraits, portraits de ses enfants et de leur mère Jeanne, de son épouse Alexandrine ou de ses amis, mais également paysages, compositions, scènes de rue ou de cours d’eau : son œil a le sens du cadrage et de la lumière. Le développement du chemin de fer, l’Exposition universelle de 1900, des séjours à Rome ou à Londres : Émile Zola capte son époque. On perçoit son plaisir, et l’attachement qu’il éprouve pour ses proches, ses amis et les différentes demeures où il a vécu. La photographie est pour lui une autre manière d’appréhender la vie et son temps, tout en parlant d’art.
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Un talent moins connu d’Émile Zola
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°771 du 1 janvier 2024, avec le titre suivant : Un talent moins connu d’Émile Zola