Les bénéfices que peut tirer une entreprise de la constitution d’une collection d’art contemporain sont bien connus. Deux vont directement en haut de son bilan : un patrimoine mobilier qui s’apprécie au rythme des records de l’art actuel (pour autant que l’acheteur ait su choisir les pièces) et une image de marque qui mêle audace, curiosité et entreprise citoyenne.
Le troisième bénéfice est plus incertain : l’art d’aujourd’hui, par son questionnement incessant, inciterait les salariés à se remettre en question et à innover dans leur travail. La Deutsche Bank, Neuflize Vie, UBS, Migros, HSBC, Unilever, Cartier, sont parmi les plus gros collectionneurs européens. On remarque la forte présence des banques. On ne s’étonnera pas que les deux auteurs, proches d’HEC, aient rédigé un plaidoyer pour les entreprises arty, comme l’on parle des entreprises éthiques.
L’écriture à deux plumes pèse sur l’ouvrage qui manque de charpente et affiche de nombreuses redites et « copier/coller ». Il aurait peut-être dû adopter la forme et le contenu d’un véritable rapport pour en faire un ouvrage de référence.
Karine Lisbonne, Bernard Zürcher, L’Art avec pertes ou profit”‰?, Flammarion, 254 p., 22 €.
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Un plaidoyer pour les collections d’entreprise
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°592 du 1 juin 2007, avec le titre suivant : Un plaidoyer pour les collections d’entreprise