Qui a bien pu convaincre, le romancier, enseignant et critique d’art Michel Ragon (79 ans) de publier son journal de 2009 à 2011 ?
Sous un titre qui a le mérite de la franchise, Journal d’un critique d’art désabusé, ce chantre de la littérature prolétarienne énonce des généralités sur un marché de l’art absurde, critique l’art d’aujourd’hui (« du non art »), se plaint de ne plus être invité aux vernissages, règle des comptes et en profite pour rappeler qu’il a côtoyé les « vrais » artistes que sont Soulages et Poliakoff. Les autres, il ne les ménage pas, rompant avec le discours trop révérencieux de la critique d’aujourd’hui (« les derniers de Kooning sont consternants »). C’est un livre d’un autre temps, où même le vocabulaire est daté (« l’art nègre »).
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Un auteur désabusé
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Abonnez-vous dès 1 €Albin Michel, 2013, 188 p. 18 €.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°402 du 29 novembre 2013, avec le titre suivant : Un auteur désabusé