Août 1961. En Allemagne, le mur de Berlin sort violemment de terre.
Clara, elle, regarde New York qui s’éloigne, accoudée au bastingage du bateau qui la ramène vers l’Europe. Cette première scène dresse la toile de fond du roman – le premier d’Anne de Rochas, créatrice textile qui collabora de longues années avec Yves Saint Laurent. Au fil des chapitres, le passé affleure, les événements se cristallisent, se superposent, s’éclairent les uns les autres. On rembobine. L’aventure commence dans les années 1920. La jeune Clara intègre l’école du Bauhaus, fondée par Walter Gropius, où elle noue des liens avec deux étudiants, Théo et Holger. Le monde, l’art, la modernité sont à réinventer. À travers les destins de ses personnages, Anne de Rochas tisse et raconte en filigrane, dans un style élégant et poétique, l’histoire du Bauhaus, soulignant avec délicatesse l’importance des femmes, comme Otti Berger ou Marianne Brandt, qui participèrent à l’aventure de ce mouvement dans l’ombre des maîtres.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Tisser le Bauhaus
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°737 du 1 octobre 2020, avec le titre suivant : Tisser le Bauhaus