Longtemps, elle fut le modèle d’Auguste Renoir, la maîtresse d’Erik Satie, le grand amour d’Henri de Toulouse-Lautrec, la muse d’Edgar Degas et, surtout, la mère de Maurice Utrillo.
L’écrivain Jean-Paul Delfino, passionné par l’artiste au point d’en devenir un spécialiste adoubé par les commissaires de l’exposition « Suzanne Valadon, un monde à soi » au Centre Pompidou-Metz en 2023, s’est nourri de ses recherches approfondies pour composer un roman biographique brossant le portrait de celle qui fut écuyère de cirque puis modèle des plus grands artistes à Montmartre, avant de prendre les pinceaux et devenir la première femme admise à la Société nationale des beaux-arts. Au fil des pages, Suzanne Valadon, vieille artiste portée sur l’absinthe et les plaisirs de la chair, prend vie et se raconte, dans un roman rythmé et riche en dialogues au langage fleuri. « Pour aussi incroyables que puissent paraître certains passages, tout est vrai. Du moins, aussi vrai que possible tant les versions données par la principale intéressée se contredisaient ou se complétaient », prévient l’auteur, avec malice.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Suzanne Valadon, la fureur de vivre
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°778 du 1 septembre 2024, avec le titre suivant : Suzanne Valadon, la fureur de vivre