Tous ceux qui, depuis 1977, ont emprunté l’autoroute A4 qui relie Paris à Strasbourg, ont forcément eu l’œil distrait par des formes géométriques, planes, sphériques ou élancées, toujours très colorées.
Elles s’étendent sur 30 km et sont l’œuvre d’un artiste pluridisciplinaire et inclassable : Guy de Rougemont (1935-2021). Peintre, céramiste, sculpteur, il n’a jamais cessé d’explorer toutes les formes de création, dans une esthétique très pop, permettant à chacun de pouvoir « vivre avec l’art », avec ses totems polychromes, ses tapisseries pour le Mobilier national, ses tables nuages en plexiglas… L’ouvrage dirigé par la critique et historienne de l’art américaine Gay Gassmann est un long récit, richement illustré, dont la fabrication très soignée rend hommage au travail de l’artiste. On le découvre, dandy, dans ses ateliers du Sud et de Paris. L’éventail de ses collaborations avec les institutions comme avec les architectes et les décorateurs participe à la richesse d’un ouvrage aux contributions de grande qualité.
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Rougemont, des lignes et des couleurs
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°779 du 1 octobre 2024, avec le titre suivant : Rougemont, des lignes et des couleurs