Claude Parent, déjà passé à l’histoire en raison de sa capitale invention de la « fonction oblique », est un modèle pour plusieurs générations d’architectes (de Jean Nouvel à François Roche), pour peu que ceux-ci aient de l’esprit. Mais on ignorait, jusqu’alors, ses talents de « croqueur » : son Portraits d’architectes tout juste paru en croque quelque soixante-dix, impressionnistes et véridiques, avec une justesse et un humour constants. Accompagnant ces portraits, un autoportrait de Parent lui-même est dessiné avec la verve, l’autodérision, la rapidité et le trait d’un « cartooniste » de haut vol. Un petit chef-d’œuvre de légèreté, d’ironie et d’élégance dans un univers qui en manque trop souvent.
Claude Parent, Portraits d’architectes, Norma Éditions, 25 euros, ISBN 2-909283-98-4.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Parent terrible
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°229 du 20 janvier 2006, avec le titre suivant : Parent terrible