Essais. Paru en 1939 puis traduit en français en 1967 par Claude Herbette et Bernard Teyssèdre, qui l’a également présenté et annoté, ce livre bénéficiait alors d’une nouvelle préface de l’auteur avertissant que ces essais anciens devaient « être lus avec la plus extrême prudence ».
Dans le sillage d’Aby Warburg, Erwin Panofsky (1892-1968) y exerçait sa fabuleuse érudition sur les « Thèmes humanistes dans l’art de la Renaissance » (sous-titre de son livre). C’est ainsi que l’on put comprendre que l’étrange Allégorie avec Vénus et Cupidon (ou Le Triomphe de Vénus) de Bronzino était en réalité une allégorie de la Luxure, probable pendant à une allégorie de l’Innocence. Puisque « l’iconologie sert aujourd’hui de repoussoir autant que de modèle », selon les mots de Maud Hagelstein dans Les Théoriciens de l’art (collectif, éd. PUF, 2017), ces essais doivent donc être lus avec prudence mais aussi avec révérence.
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Panofsky et les arcanes de l’art
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°585 du 18 mars 2022, avec le titre suivant : Panofsky et les arcanes de l’art