Il faut savoir gré aux éditions Les Cahiers dessinés de nous retirer les œillères. La monographie des peintures d’Olivier O.
Olivier, alias Pierre-Marie Olivier (1931-2011), nous ouvre assurément les yeux sur un travail contemporain ayant échappé aux radars de l’art… contemporain. D’abord formé à la peinture sur le motif pas son père, puis aux Beaux-Arts de Paris, ami de Topor et de Dietman, ce lecteur de Jarry fonde en 1962 le (l’anti-)mouvement Panique avec Arrabal, parodie du surréalisme de Breton, avant de glisser dans sa période dite « intemporelle ». De facture classique, la peinture d’Olivier O. Olivier serait un mélange de l’univers onirique de Magritte et de l’humour absurde de Topor si l’artiste n’avait pas développé son extravagance propre, à l’image du Menuet des poux (1977), l’huile sur toile choisie pour illustrer la couverture du livre, montrant une femme violoniste jouant de la musique avec ses cheveux.
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Olivier O. Olivier
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°732 du 1 mars 2020, avec le titre suivant : Olivier O. Olivier