PARIS
Âgé de 88 ans, l’artiste suisse d’origine roumaine, Daniel Spoerri, s’est prêté sans complexe au jeu de l’entretien avec le critique d’art Alexandre Devaux.
Sûrement parce qu’il donne la parole à l’un des derniers témoins d’artistes qui ont bercé le XXe siècle, l’ouvrage offre l’occasion de se plonger dans les relations, parfois nébuleuses, de Spoerri, de sa rencontre avec Topor (avec qui il partage un héritage juif comme « une sorte de nuage qui flottait au-dessus » d’eux), en passant par Jean Tinguely et son épouse Eva Aeppli, avec qui il aura eu une courte liaison, sans oublier, bien sûr, Marcel Duchamp qu’il appelle « son grand-père ». Au fil de vingt-trois courts chapitres, le lecteur découvre toute une vie de création d’un artiste aux multiples talents, danseur, comédien, écrivain, plasticiens, mais surtout avant-gardiste.
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L’instinct de conversation
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°720 du 1 février 2019, avec le titre suivant : L’instinct de conversation