RENTRÉE LITTÉRAIRE - La brièveté de l’existence est parfois le moteur de l’art. Claude Monet, en immense artiste, n’échappe pas à l’obsession de laisser une trace dépeinte, une touche, une présence des êtres qu’il a tant aimés et qui ont trop vite sombré dans l’invisible.
Deux remords. Ils ont hanté toutes ses heures, jusqu’aux dernières. De cette fugacité, il survit encore une impression saisissante de vie et de couleur qui habite les murs des musées. Aucune œuvre n’est dépeinte, ici, mais les pages sont agrémentées en regard du texte de quatre reproductions de tableaux marquants qui ont jalonné l’histoire du peintre. Et dans un style évocateur, Michel Bernard décrit par touches successives l’atmosphère poétique de l’époque impressionniste et la vie intime d’un Claude Monet sensible et soucieux qui fait de sa peinture une expression de l’amour, pour un ami, pour une muse, et une lutte éternelle contre l’aveuglement et contre l’oubli. James Benoit
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Les fantômes de Monet
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Abonnez-vous dès 1 €Michel Bernard, La Table ronde, 224 p., 20 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°694 du 1 octobre 2016, avec le titre suivant : Les fantômes de Monet