Le concile de Trente, qui ouvre en 1545, va mettre fin à la liberté intellectuelle des artistes en les contraignant à se mettre au service de la Contre-Réforme et développer un art de propagande simplifié et codifié.
L’auteur oppose l’énergie créatrice d’un Michel-Ange décorant en ces années-là la chapelle Pauline (un Michel-Ange qu’il soupçonne d’avoir des amitiés pour les réformateurs de l’Église) à la sécheresse des fresques de Vasari dans la salle des Cent Jours du palais de la Chancellerie à Rome, toutes entières dédiées à la gloire de Paul III. C’est aussi en 1545, que Titien arrive à Rome pour faire le portrait du Pape avec ses deux petits-fils, ce qui permet à Antonio Forcellino de raconter l’histoire de cette génération des Farnèse aussi cupide que cultivée. On se perd un peu dans les méandres de l’histoire vaticane et l’on regrette le style trop lyrique d’un auteur qui ne cache pas ses préférences, mais l’on apprécie le ton narratif.
Antonio Forcellino, 1545 les derniers jours de la Renaissance, Seuil, 270 pages, 22 €
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Les derniers feux de la Renaissance
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°396 du 6 septembre 2013, avec le titre suivant : Les derniers feux de la Renaissance