PEINTURE - « C’était l’intensité de ce regard, pénétrant et inquiétant, qui nous invitait à approfondir nos connaissances de ce tableau », introduit Maurizio Zecchini sur l’histoire d’un portrait insoupçonné, révélé au public à travers ce livre passionnant.
Cette œuvre, datée et signée, est celle de Gian Giacomo Caprotti, dit Salaï, disciple de Léonard de Vinci durant près de vingt-cinq années. Du moins, c’est cette théorie que l’auteur s’attache à approfondir avec l’aide du restaurateur Ezio Buzzegoli : « S’agit-il du nom de l’artiste ou uniquement du personnage représenté ? » Car si l’étonnante peinture « révèle la main d’un artiste chevronné, doté d’une habileté technique que seule une pratique constante de la profession permet d’atteindre », Salaï ne paraissait pas fréquenter assidûment l’atelier de celui qui le recueillit à l’âge de dix ans. Comment expliquer alors sa proximité avec la technique picturale de Vinci ? Entre une partie historique qui dévoile la relation tumultueuse entre le maître et son élève ainsi que la redécouverte de la toile, et une plus scientifique expliquant le processus de restauration, le livre est une véritable investigation pour retracer la genèse du tableau et découvrir « ce qui se cache sous la surface visible à l’œil nu ».
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Le mystérieux élève de Vinci
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Maurizio Zecchini, 260 p., 30 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°694 du 1 octobre 2016, avec le titre suivant : Le mystérieux élève de Vinci