Beau livre. C’est un splendide « voyage » auquel nous convie le photographe Manuel Bougot, un périple au cœur du rêve moderniste ultime de Le Corbusier : Chandigarh, capitale du Pendjab, en Inde, érigée dans les années 1950 et 1960.
La pérégrination se décline en deux temps : d’un côté, la ville « publique » avec ses bâtiments officiels, monumental Capitole, effectivement œuvre de Le Corbusier ; de l’autre, la ville « résidentielle » – maisons, écoles, commerces… – esquissée par un collectif d’architectes indiens. Dans l’une et l’autre, Bougot déambule avec sensibilité et justesse, quadrille la cité de long en large et surtout son intimité. Là est la force de ce travail : capter non seulement l’architecture en tant que telle, mais aussi la manière dont ses usagers l’apprivoisent, depuis près de sept décennies. Beaux « portraits » d’édifices côtoient beaux portraits de fonctionnaires ou habitants. De ces 152 photographies imprimées pleine page – et de belle manière ! – sourd une profonde humanité.
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Le Corbusier au Pendjab
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°558 du 8 janvier 2021, avec le titre suivant : Le Corbusier au Pendjab