PARIS
Beau livre. L’art graffiti est d’abord un phénomène sociologique, celui de jeunes ados new-yorkais qui, à partir des années 1960, taguent leur pseudo, et avec le temps des formes plus élaborées, sur les murs du Bronx ou les wagons du métro.
L’illégalité de la pratique, les batailles entre bandes rivales, le vol des bombes de peinture forgent une culture underground qui traverse l’Atlantique dans les années 1980. Lokiss (Vincent Elka), l’un des pionniers européens du mouvement, relate cette histoire dans un beau livre très « institutionnel » (un paradoxe !), mais dont le ton et la maquette tentent de rester dans l’esprit du « writing ». Il a fait appel à des experts, dont Stéphanie Lemoine, collaboratrice au JdA, pour un regard plus scientifique sur cette forme d’art qui se heurte à la contradiction du passage à la légalité (les expositions en galerie ou musée).
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L’art graffiti de l’intérieur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°517 du 15 février 2019, avec le titre suivant : L’art graffiti de l’intérieur
