Beau livre. Ce sont douze modèles, « ni muses ni soumises », mais véritables inspiratrices pour les artistes qui se sont appuyés sur elles pour créer leur œuvre.
Souvent issues de milieux défavorisés, elles partagent l’intimité de l’atelier (et parfois de la couche) de ceux qui les ont immortalisées. Certaines passent de l’autre côté du chevalet comme Victorine Meurent ou Suzanne Valadon. Kiki de Montparnasse et Fernande Olivier laissent des mémoires tandis que d’autres entretiennent celle de leur mentor, telles Dina Vierny et Lydia Delectorskaya. La ravageuse Lucy Vidil ouvre une galerie, Joanna Hiffernan hérite peut-être de Whistler et Gabrielle Renard fait un mariage heureux ; mais on ne sait ce qu’est devenue la digne Aïcha Goblet. Souvent, elles dont les portraits s’arrachent aujourd’hui à prix d’or eurent une fin difficile. Cet album, très documenté et bien illustré, leur rend un hommage nostalgique.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
L’aristocratie de la pose
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°546 du 22 mai 2020, avec le titre suivant : L’aristocratie de la pose