L’historien médiéval, Michel Pastoureau, et la conservatrice du Musée de Cluny, Élisabeth Delahaye, racontent l’histoire d’une créature fantastique : la licorne.
Au Ve siècle avant notre ère, Ctésias, reconnaît à l’animal un aspect (chevalin au pelage blanc) et des propriétés (les pouvoirs antidotiques de la corne) devenus légendaires. Du Physiologos alexandrin de la fin du IIe siècle aux bestiaires médiévaux du XIIIe siècle, la licorne s’affirme comme une créature farouche attirée par les jeunes vierges. Les artistes médiévaux et de la Renaissance la représentent comme un symbole de pureté, jusqu’au siècle des Lumières où le doute scientifique et la découverte du narval remettent en cause mythes et croyances. Désormais, la licorne ne trouve refuge que dans l’art, la poésie et les divagations ésotériques, des symbolistes de la fin du XIXe siècle et des sagas « heroic fantasy » d’aujourd’hui.
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La corne de tous les fantasmes
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Abonnez-vous dès 1 €Editions Réunion des musées nationaux – Grand Palais, 2013, 144 pages, 29 €.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°402 du 29 novembre 2013, avec le titre suivant : La corne de tous les fantasmes