Pas de chien ni de pommes de terre en couverture, mais un autoportrait de dos « aux girolles », peint en 2002 – le portrait de face de l’artiste étant intelligemment reproduit en 4e de couverture.
Henri Cueco nous invite donc à regarder avec lui vers l’intérieur du livre, où son œuvre défile chronologiquement, de ses premières peintures cézaniennes des années 1950 à ses paysages redessinés au crayon, peu avant son décès en 2017. Entre les deux prennent place la série des Hommes rouges peinte par un homme profondément engagé, la série des chiens bien sûr – alors que l’artiste préférait les chats ! –, mais aussi son journal du ciel peint sur des petits morceaux d’ardoise… Mais le sel de cet ouvrage vient de sa dimension profondément humaine : des nombreuses photos intimes de Cueco issues de la famille, comme des fragments pour un portrait (témoignages écrits par ses proches : son fils David Cueco, l’ami Pignon-Ernest, etc.). Tout l’œuvre et tout l’homme sont donc là, qui accompagnent la série d’expositions programmées cette année aux Sables-d’Olonne, à Dole ou dans le Pays de Château-Gontier.
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Henri Cueco
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°736 du 1 septembre 2020, avec le titre suivant : Henri Cueco