La réouverture du musée Fabre à Montpellier en 2007 a permis la redécouverte de son fondateur.
Ce catalogue intitulé François-Xavier Fabre, de Florence à Montpellier 1766-1837 accompagnait la rétrospective de l’artiste qui s’est achevée le 24 février dernier à Montpellier avant de se prolonger à la Galleria d’Arte Moderna e Contemporanea de Turin, jusqu’en juin 2008.
Cette monographie exhaustive tente de fonder la légitimité d’un peintre jusqu’alors sous-estimé. Bon élève, Fabre fait ses armes dans l’atelier de David où il s’emploie à respecter les règles académiques que d’autres, comme Girodet, vont bientôt transgresser. Mais l’histoire de l’art ne laisse que peu de place aux conformistes.
Retraçant toute la carrière du peintre, l’ouvrage montre qu’un artiste peut être de qualité sans être pour autant porteur d’une nouvelle esthétique. En 1787, son prix de Rome en poche, il fait en Italie une rencontre décisive avec la comtesse d’Albani, qui lui lèguera une collection de tableaux dont lui-même fera don à sa ville natale. C’est ainsi que s’est pérennisé le nom de François-Xavier Fabre.
Sous la direction de J.-M. Hilaire, François-Xavier Fabre, de Florence à Montpellier 1766-1837, éd. Somogy, 463 p., 45 €.
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François-Xavier Fabre : comment l’histoire a conservé son nom
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°605 du 1 septembre 2008, avec le titre suivant : François-Xavier Fabre : comment l’histoire a conservé son nom