Si vous connaissez Jackson Pollock, peut-être n’avez-vous jamais entendu parler de son frère aîné, Charles.
Peintre américain et professeur de calligraphie, Charles Pollock n’a pas connu de son vivant la fulgurante célébrité de Jackson. Jusqu’à sa mort à Paris, en 1988, son œuvre est demeurée méconnue. C’est grâce à sa fille Francesca et à sa femme Sylvia, qui entreprennent pendant plus de vingt ans un long travail d’archivage et de diffusion, que ses œuvres sortiront de l’ombre et du silence. Pour faire face à la discrétion de son père, Francesca Pollock tente de rétablir une absence de parole, de redonner sens à l’œuvre et à l’histoire de Charles. Son récit greffe ainsi principalement ses propres mots sur ceux de son père, mêlant souvenirs d’échanges verbaux, bribes de correspondances ou d’entretiens. Des États-Unis à la France, entre périples anecdotiques et considérations sur l’art, on découvre diverses facettes de la vie de Charles Pollock et des fondements de son œuvre : le rapport à Jackson Pollock et la difficulté de gérer sa notoriété, le choix de l’enseignement au détriment du temps passé à l’atelier, la foi en un art non élitiste et l’attrait pour la peinture murale, les hésitations d’une œuvre tiraillée entre modernité et tradition, expression figurative ou abstraite.
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Francesca Pollock, « Mon Pollock de père »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°756 du 1 juillet 2022, avec le titre suivant : Charles Pollock