Un « livre sans fin », dédié par Paul Éluard à Gala, qui devait bientôt le quitter pour Salvador Dalí…
Paru en 1929 après un séjour en sanatorium, L’Amour la poésie est sans doute le plus célèbre recueil du poète qui, cinq ans plus tôt, avait participé avec André Breton à la fondation du surréalisme.
C’est à ces poèmes ardents que l’artiste américaine Kiki Smith a choisi de donner une saveur nouvelle en relevant le défi de la collection Grande Blanche illustrée, où les artistes se confrontent aux plus grands auteurs de la littérature. Ses dessins à l’encre sur papier népalais, où la queue d’un oiseau peut se changer en rosier, où des paillettes deviennent étoiles au bout des cils, accompagnent la poésie de cendres et de diamants d’Éluard, comme le font les oiseaux fragiles et frémissants lorsqu’ils volent autour des arbres en chantant. Voici ainsi les mots de Paul Éluard dotés d’une vie nouvelle, sensuelle et frissonnante, dont on redécouvre encore la saveur bleue comme une orange. Le poète avait prévenu : son livre est sans fin.
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Éluard et les oiseaux de Kiki Smith
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Abonnez-vous dès 1 €Paul Éluard et Kiki Smith, L’Amour la poésie
Ed. Gallimard, coll. Grande Blanche illustrée, 2024, 176 p., 45 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°781 du 1 décembre 2024, avec le titre suivant : Éluard et les oiseaux de Kiki Smith