ANTIQUITÉ. Après un premier tome remarquable [lire L’œil n° 641], les éditions Picard sortent un nouvel opus de leur histoire de l’art romain en cinq volumes.
Bizarrerie de l’édition, le tome III arrive avant le deuxième. Il faudra donc d’abord se familiariser avec les caractéristiques de l’Empire romain, couvrant un millénaire, avant de découvrir les évolutions de l’art sous la République, avant les guerres civiles.
Bernard Andreae, déjà responsable chez Citadelles et Mazenod de la somme sur l’art romain publiée dès 1973, propose ici quarante-huit entrées qui viennent dresser un état des connaissances sur les implications de l’art et de l’architecture dans la vie de la cité romaine. L’auteur donne par ce découpage thématique des clés pour mieux cerner cette période durant laquelle l’art a joué un rôle essentiel dans la diffusion du modèle romain et de la figure de l’empereur.
Toujours servi par une iconographie finement choisie, le texte apporte nombre de précisions sur certaines interprétations – l’aspect divin des empereurs, par exemple – et tord le cou aux idées reçues.
Editions Picard, 316 p., 90 euros
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Art romain, un brillant et précoce acte III
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°649 du 1 septembre 2012, avec le titre suivant : Art romain, un brillant et précoce acte III