PARIS
Commémoration - Un train parti pendant la Grande Guerre et qui viendrait aujourd’hui se fracasser contre un heurtoir de la gare de l’Est à Paris.
C’est un peu ce que raconte la première nouvelle d’Armistice, qui donne sa tonalité à ce recueil réunissant une trentaine de textes d’écrivains. Superbement édité, ce beau livre, scandé de gravures et d’estampes de Fernand Léger, Max Beckmann, André Masson ou d’autres moins célèbres, attaque nos cœurs à l’eau-forte, et y plante les pointes sèches de ceux qui ont exprimé le bruit et la fureur de cette guerre. Au centre de l’ouvrage, cette question : comment regarder aujourd’hui cet armistice qui a mis fin à cette guerre autant qu’il a ouvert une ère de nouveaux conflits, dont certains demeurent actifs ? Par des souvenirs familiaux, des récits, des fictions, des poèmes, surgit le fil rouge qui relie nos veines à ceux et celles dont le sang et les larmes ont alors tant coulé. Et l’une des forces de l’ouvrage est sans doute de confier la parole à des auteurs de nationalités diverses, qui nous font entrevoir ce qu’a représenté l’armistice non seulement Paris ou à Saumur, mais aussi en Turquie ou en Chine.
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Armistice
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°718 du 1 décembre 2018, avec le titre suivant : Armistice