PARIS
Monographie - Ce livre est né d’une rencontre entre une étudiante en histoire de l’art, Eugénie von Neipperg, et l’œuvre d’un créateur oublié du XXe siècle : André Beloborodoff (1886-1965).
Cette rencontre a débouché sur une thèse en 2014 et, aujourd’hui, sur une monographie appelée à faire longtemps référence. Architecte, scénographe et décorateur pour la haute société, peintre, dessinateur et graveur, Beloborodoff dut fuir la Russie révolutionnaire, dans laquelle il n’avait pas sa place, pour s’installer à Londres, à Paris et à Rome. S’il est le contemporain de Le Corbusier, comme le rappelle la préface de Simon Texier, cet intime de Valéry a cependant préféré au modernisme un néoclassicisme hérité de la Russie impériale dans lequel est perceptible, toutefois, la métaphysique de son ami De Chirico. Parmi ses réalisations architecturales – une douzaine –, Beloborodoff a signé en France son chef-d’œuvre : le château de Caulaincourt (1931-1934). Le livre qui sort aujourd’hui retrace l’histoire de ces bâtiments et de leur auteur, en même temps qu’il tente de replacer l’artiste dans une modernité qui se situerait à la croisée de l’art fantastique, du réalisme magique et du surréalisme, ce qui n’apparaît pas toujours convaincant en dépit d’une monographie en tout point irréprochable.
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André Beloborodoff
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°718 du 1 décembre 2018, avec le titre suivant : André Beloborodoff