Roman. Adrien Goetz a remisé Pénélope, sa détective-conservateur favorite, dans les réserves du château de Versailles [lire L’œil n° 615] pour explorer d’autres contrées.
Dans sa livraison désormais quasi annuelle, l’historien de l’art déroule son nouveau roman, non pas dans le milieu de l’art et des musées, mais dans celui de la littérature. Il a bâti une intrigue autour d’un Chateaubriand vieillissant qui n’en finit pas de terminer ses Mémoires d’outre-tombe et de son coiffeur, un personnage tout aussi réel. Car l’attrait des romans de Goetz repose sur un mélange de fiction et de réalité où chaque détail minutieusement raconté est historique.
Ici, ce n’est pas la jalousie du coiffeur à l’égard du romantique, qu’il soupçonne d’avoir séduit une belle jeune femme des îles dont il est tombé amoureux, qui compte, mais l’histoire du manuscrit des Mémoires. Sous couvert d’une narration sympathique et décousue, l’auteur raconte les nombreuses hésitations de Chateaubriand avec son autobiographie que toute l’Europe cultivée attend avec impatience ou inquiétude. Le tout avec une belle écriture précise et classique.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Adrien Goetz, Le Coiffeur de Chateaubriand
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°624 du 1 mai 2010, avec le titre suivant : Adrien Goetz,<i> Le Coiffeur de Chateaubriand</i>