Ventes à venir : Petit Hôtel Labottière, The Exceptional sale, ventes parisiennes, peinture ancienne...

Par Le Journal des Arts · Le Journal des Arts

Le 22 novembre 2016 - 812 mots

Dispersion du mobilier du Petit Hôtel Labottière
Bordeaux -
C’est dans cet écrin néoclassique édifié par l’architecte François Labottière dans les années 1780 que Michel Korber et son épouse, puis leur fils Daniel, ont réuni dès le début du XXe siècle un ensemble de tableaux, mobilier et objets d’art du XVIIIe siècle. Cessant son activité, la famille se sépare de 250 lots pour une estimation de 400 000 à 600 000 euros. Parmi les cartels en marqueterie d’écaille et de laiton, les lustres, le mobilier de salon et les luminaires figure une grande armoire à panneaux en laque de Chine, époque Louis XIV, avec quelques transformations, estimée 20 000 à 30 000 euros.
Collection du petit hôtel Labottière-L’esprit du XVIIIe, Briscadieu, le 26 novembre à 14h30, www.briscadieu-bordeaux.com
 

Marie Potard


The Exceptional sale, 2e édition
Paris - Fort de son succès de l’an passé (6 millions d’euros recueillis pour la première édition), Christie’s réitère l’expérience de la traditionnelle Exceptional sale, mise en place à Londres dès 2008. La vente, avec un catalogue plus fourni qu’en 2015, rassemble 49 lots (est. 4 à 6 M €) liés aux arts décoratifs européens, à l’instar d’un bronze représentant le roi Henri IV à cheval, vers 1595-1610, par Barthélémy Prieur (est. 500 000 à 700 000 €). Plus anecdotique, la vente propose aussi le revolver avec lequel Verlaine tenta de tuer Rimbaud le 10 juillet 1873 (est. 50 000 à 70 000 €).
The Exceptional sale Christie’s, le 30 novembre à 18h, www.christies.com

 

 

Marie Potard


Les ventes parisiennes d’art contemporain...
Paris - La session d’art contemporain est marquée par la dispersion de plusieurs collections. En parallèle de sa vente du soir le 6 décembre, Artcurial disperse deux ensembles, celui de Michel Fedoroff, – dont une toile de Roman Opalka (est. 400 000-600 000 euros) ou le célèbre bibendum noir de Bruno Peinado – et celui de Jean Leymarie (dont une pièce de Calder des années 1950). Le 7 décembre, Christie’s met en vente Trime Burine, toile de Dubuffet du cycle « Paris Circus » issu de la collection de Marina Picasso, mais aussi des toiles signées Soulages ou Zao Wou-Ki achetées par l’historien Georges Duby ou quelque cinquante œuvres de la collection de l’ancienne galerie Stadler. L’opérateur propose encore la troisième vente de la collection Claude Berri. Le 6 décembre, Sotheby’s présente une toile de Soulages de 1958 (est. 2-3 millions d’euros) ou une Mariale rouge de Simon Hantaï. À signaler à Drouot, un ensemble d’œuvres des années 1950 (Atlan ou Poliakoff) chez Millon le 25 novembre et quelques œuvres contemporaines dans la vente généraliste de AuctionArt le 7 décembre.
Artcurial, Collection Michel Fedoroff le 28 novembre, Art d’après guerre et contemporain, le 6 décembre, www.artcurial.com
Christie’s, Art d’après-guerre et art contemporain, le 7 décembre, www.christies.com
Sotheby’s, Art contemporain, le 6 décembre, www.sothebys.com

 

 

 

 

Eléonore Théry


...et d’art moderne
Paris - L’art moderne prend de plus en plus le pas sur l’art impressionniste aux enchères. Sotheby’s présente le 7 décembre une collection italienne où figurent Braque, Ernst ou Magritte, mais aussi Squelettes arrêtant masques, une toile de James Ensor (est. 1-1,5 M €), en vente après un siècle dans la même collection. Artcurial multiplie les propositions : outre sa vente traditionnelle le 6 décembre, la maison fait passer sous le marteau la collection de Jean Leymarie avec tout un volet moderne ou celle de Jean-Claude Riedel qui comprend 45 dessins au pinceau de Sanyu.
À Drouot, le 2 décembre, la nouvelle maison de ventes Crait Müller propose au sein d’un ensemble éclectique Le Grand Fourmilier de Rembrandt Bugatti (est. 600 000-800 000 euros), Leclere met à l’encan le 9 décembre une quarantaine de tableaux et dessins, dont les Pintades au volet vert de Chaïm Soutine (est. 200 000-300 000 euros) et Ferri la collection d’un amateur des années 1940 et d’après-guerre. Tajan et Cornette de Saint Cyr présentent leur traditionnelle vente, respectivement le 6 et 10 décembre.

 

 

 

 

Eléonore Théry


Peinture ancienne : les lots stars ne sont pas au rendez-vous
Londres - Pour leurs ventes du soir, Sotheby’s et Christie’s ont peiné pour trouver des lots phare. La première, dont la vente est estimée 8 à 12 millions pour 41 lots – soit des prétentions inférieures de plus de la moitié à celles de l’an passé, propose comme lot le plus chèrement estimé une œuvre de Brueghel le Jeune, Le Retour de la Kermesse (est.2 à 3 M £). Christie’s, dont l’estimation globale est plus élevée, aux alentours de 23 M £ (1) pour 39 lots, mise sur un cerf d’Edwin Henry Landseer, certes admirablement exécuté, mais dont l’estimation « autour de 10 M £ » semble très élevée, sachant que le record de l’artiste est de 1,3 M £.

(1) Estimations non communiquées, calculées par le JdA

 

 

 

 

Marie Potard

 

 

 

Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°468 du 25 novembre 2016, avec le titre suivant : Ventes à venir : Petit Hôtel Labottière, The Exceptional sale, ventes parisiennes, peinture ancienne...

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