NANÇAY
Galeristes - Pendant la période estivale, le Musée de l’hôtel Goüin à Tours donnait carte blanche à la Galerie Capazza.
L’exposition mariait les médiums, sans hiérarchie, allant des sculptures en verre d’Alain et Marisa Bégou à celles de grès de Sandra Zeenni en passant par la peinture de Fabrice Rebeyrolle. À la rentrée, c’est une pièce d’orfèvrerie de Goudji que les galeristes mettent à l’honneur à l’occasion de la Biennale Paris. Voilà qui résume parfaitement la ligne directrice de Gérard et Sophie Capazza : « respecter l’art, montrer tous les artistes, sans frontière entre art majeur et art mineur ». Dans le couple Capazza, Sophie gère l’aspect technique et économique, et Gérard le côté artistique. Leur histoire débute en 1975, lorsque Gérard Capazza fonde sa première galerie, le Grenier de Villâtre, au dernier niveau d’une maison à Méreau (Centre-Val de Loire). Plus tard, accompagné de son épouse Sophie, ils s’établissent dans le grand corps de logis des écuyers (classé patrimoine historique), rattaché au château de Nançay, qui devient en 1981 la Galerie Capazza. D’un côté de ce grand bâtiment, Gérard et Sophie ont leur maison, de l’autre, c’est leur fille Laura Capazza-Durand et leur gendre Denis Durand qui se sont installés. C’est donc en famille qu’ils offrent un voyage hors du temps. Loin des « white cubes » et des tendances. De mars à décembre, le visiteur peut y découvrir des cycles d’expositions thématiques et un parcours jalonné d’œuvres des quatre-vingt-douze artistes représentés par la galerie et à qui ils ont juré fidélité.
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Sophie et Gérard Capazza - Galeristes
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°726 du 1 septembre 2019, avec le titre suivant : Sophie et Gérard Capazza - Galeristes