MONDE
Interencheres publie une étude sur le profil des enchérisseurs lors des ventes caritatives.
Pour se faire une idée du panorama des ventes aux enchères caritatives, la plateforme Interencheres – qui a déjà réalisé des études de marché sur les dessins anciens ou encore sur les vins – s’est appuyée sur un sondage effectué en novembre auprès de 1 000 internautes qui se sont inscrits à une telle vente sur le site entre janvier et octobre 2020. Ces ventes, dont le format existe depuis fort longtemps, sont sorties peu à peu de l’ombre grâce au pouvoir médiatique d’Internet et la possibilité de leur retransmission sur la Toile.
Prenant la mesure de leur impact sur le grand public alors même qu’elles ne leur rapportent rien financièrement, les maisons de ventes y ont vu la possibilité de capter une nouvelle clientèle, plus jeune et moins familière des enchères ; miser sur un lieu de vente atypique ou coanimer la vacation avec une vedette contribuerait grandement au succès. Amplifiées par Internet, « ces ventes enregistrent des audiences records », affirme Interencheres. Selon le sondage, 56 % des enchérisseurs consultés ont indiqué avoir découvert les ventes aux enchères caritatives grâce à Internet, tandis que 36 % ont déclaré n’avoir jamais participé à une vente aux enchères auparavant.
L’étude s’est penchée sur le profil de ces enchérisseurs, qui pour 91 % d’entre eux sont des particuliers, tandis que 50 % des internautes ont moins de 40 ans. Leur budget annuel alloué à ce type de vente est, pour 47 % des sondés, inférieur à 500 euros et, pour 13 %, supérieur à 5 000 euros. Concernant leurs motivations, 53 % des internautes indiquent ne pas agir uniquement pour la bonne cause et 61 % des moins de 40 ans déclarent rechercher d’abord des lots inédits ou de bonnes affaires, du fait de l’absence de frais acheteur à régler en sus de ce type d’enchères.
Enfin, l’enquête aborde le type de lots à dénicher dans ces vacations. Trois catégories émergent : des lots et expériences uniques offerts par des célébrités, des œuvres d’artistes contemporains – souvent issus du street art –, et enfin, les bouteilles de vin et spiritueux.
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