Galerie

Questions à… Victor Gastou

Galeriste Art déco à Paris

Par Marie Potard · L'ŒIL

Le 25 juin 2024 - 224 mots

Comment décririez-vous le marché de Gaetano Pesce ?

Dans son œuvre, il y a deux grandes catégories. D’un côté, les éditions en grande série non numérotées qui connaissent un fort succès auprès du grand public. Mais ces œuvres ne prennent pas beaucoup de valeur car elles ont été très produites. De l’autre, les pièces plus expérimentales, réalisées comme des prototypes, souvent de la main de l’artiste. Beaucoup plus rares, elles sont recherchées par les collectionneurs.

Sa disparition va-t-elle avoir un impact sur les prix ?

La mort d’un artiste signifie la fin de sa production. Elle est souvent accompagnée par une reconnaissance accrue, mais ce phénomène avait commencé avant la mort du maestro. Les prix de ses œuvres varient considérablement en fonction de la pièce et de sa rareté. Par exemple, un fauteuil Up peut valoir entre 10 000 et 20 000 euros sur le marché secondaire. Des pièces uniques ou des éditions limitées peuvent parfois dépasser les 50 000 euros, voire plus. Les objets plus petits, comme des vases ou des lampes, sont plus accessibles, de quelques milliers à plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Quels types de collectionneurs ses pièces intéressent-elles ?

Elles sont recherchées par les collectionneurs d’art contemporain et ceux de design non « traditionnel », attirés par le côté révolutionnaire et provocateur du designer. Les musées commencent également à multiplier les acquisitions.

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Cet article a été publié dans L'ŒIL n°777 du 1 juillet 2024, avec le titre suivant : Questions à… Victor Gastou

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