Contrairement aux pièces en bronze, il n’existe pas de numérotation. On parle davantage de série ou de pièce unique ou, comme je préfère le dire, de « seul exemplaire connu à ce jour ». Quant aux décors, la tendance est plutôt au retour du figuratif, contrairement à il y a dix ans. Mais à vrai dire, il n’y a pas un décor plus apprécié qu’un autre.
Oui, il faut privilégier le bon état. Un petit éclat est acceptable – il ne faut pas oublier que ces pièces ont vécu –, mais, si c’est la structure même qui est cassée, alors la décote est extrêmement importante et je déconseille d’acheter (sauf pièce très rare). Je précise toujours quand une pièce est restaurée.
La fourchette est très large : de 1 000 à 350 000 €, sachant qu’on peut acquérir une pièce majeure pour moins de 50 000 €. Les prix grimpent très vite. En novembre, chez Ader, un vase Losange (1965) de Jean Lerat, estimé entre 6 000 et 8 000 €, a été adjugé 134 400 €.
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Questions à… Thomas Fritsch
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°766 du 1 juillet 2023, avec le titre suivant : Questions à… Thomas Fritsch