Collectionneur, marchand et expert en photographies de voyage.
Qu'est-ce qui vous plaît dans la photographie de voyage ?
Je reste inlassablement fasciné par l’invention du médium photographique, la possibilité qu’il offre d’enregistrer et de restituer les anciens mondes, d’inventorier la diversité et le pittoresque des peuples, des usages et des architectures qui disparaissent. La photographie comme instrument de mesure de la marche du monde.
Votre collection est-elle limitée à une période de l’histoire de la photographie ?
Après avoir longtemps recherché les documents réalisés avant 1870, je privilégie désormais toutes les zones géographiques explorées photographiquement pour la première fois. Certaines destinations, comme l’Italie, la Grèce, l’Égypte, ont été mitraillées. Il faut savoir qu’une photographie du Tibet prise en 1920 est plus rare qu’une autre prise en Égypte en 1860.
Quels sont les autres critères de collection ?
Je privilégie la force documentaire puis l’aspect esthétique de l’image, sans oublier l’état de conservation, qui reste indispensable. Seule la rareté, voir l’unicité de certaines photographies, permet de ne pas tenir compte de ce dernier critère.
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Questions à Serge Kakou
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°604 du 1 juillet 2008, avec le titre suivant : Questions à Serge Kakou