Les revendications du Mexique ont rendu les acheteurs frileux. Par conséquent, les prix n’ont fait que baisser – sauf pour les chefs-d’œuvre bien tracés. Les objets achetés avant et après-guerre, qui n’ont pas de facture accréditant leur provenance, sont invendables. De même, il y a très peu de nouveaux collectionneurs pour ces pièces car cette conjoncture leur fait peur.
Ce qui était estimé 1000 dollars il y a 10 ans par la salle de ventes new-yorkaise Arte Primitivo, l’est à 300 dollars désormais. C’est le moment de faire des affaires. La fourchette des prix reste large : on peut obtenir une pièce de qualité, comme une petite statuette anthropomorphe en basalte pour 10 000 euros et cela peut monter jusqu’à 1,5 ou 2 millions d’euros pour les chefs-d’œuvre bien identifiés.
Il faut être dans les clous et prouver que les pièces étaient présentes dans telle ou telle collection avant 1997, grâce à des factures, des publications ou encore des expositions. Il y a quelques nouveaux acheteurs, qui privilégient l’esthétique des objets. En tout cas, le marché est concentré aux États-Unis, où il y a encore quelques grands collectionneurs-mécènes.
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Questions à… Jacques Blazy
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°775 du 1 mai 2024, avec le titre suivant : Questions à… Jacques Blazy