L'oeil : Vous avez organisé en 2007 une exposition autour de la jeune scène new-yorkaise avec quelques artistes aujourd’hui starifiés comme Matthew Day Jackson et Mika Rottenberg. Vous comptez en refaire une autre en 2012. Pourquoi cet intérêt pour cette scène ?
Michel Rein : Je me suis rendu compte que j’avais deux artistes américains, l’un, Jimmie Durham qui ne veut plus aller aux États-Unis, et l’autre, Allan Sekula qui porte un regard critique sur la société américaine. New York n’est pas une ville américaine, c’est une ville monde. Le projet qu’on prépare pour 2012 avec Ami Barak traite précisément de l’identité. Qu’est-ce que l’identité d’un artiste new-yorkais ? Les créateurs choisis, que ce soit ceux de 2007 ou ceux d’aujourd’hui, ne sont pas des artistes du marché, ou du moins ils ne l’étaient pas. Ils ont un point de vue critique sur l’Amérique. Ce que je recherche chez eux, ce ne sont pas des valeurs du Midwest, mais quelque chose d’universel.
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Question à… Michel Rein
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°635 du 1 mai 2011, avec le titre suivant : Question à… Michel Rein