PARIS
La foire rassemble plus de 70 exposants et se dote d’un comité stratégique.
Paris. Paris Internationale célèbre son dixième anniversaire. À l’occasion de cet anniversaire, la foire annonce la création d’un comité stratégique composé de personnalités telles que Martin Bethenod, ancien directeur général délégué de la Bourse de commerce et commissaire indépendant, Emanuel Christ, fondateur et associé de l’agence d’architecture Christ & Gantenbein, Claire Le Restif, directrice du Centre d’art contemporain (CREDAC) à Ivry, Sibylle Loyrette, avocate, et Michèle Sandoz, directrice générale de la maison de vente aux enchères suisse Grisebach.
Cette édition rassemble 75 participants originaires de 19 pays. Parmi eux, certains exposants fidèles, tels que Chapter NY (New York), présentent une série de photographies de René Matic ainsi qu’une nouvelle sélection de peintures de Willa Nasatir, spécifiquement encadrées pour la foire. Derosia (New York) expose quant à elle des sculptures de Winona Sloane Odette, des peintures abstraites de Whitney Claflin. Empty Gallery (Hong Kong) présente un ensemble d’œuvres historiques (1970-1990) issues des archives de l’artiste japonais radical d’après-guerre, Ohtsubo Kosen, qui qualifiait sa pratique d’« anti-ikebana ». La galerie Greengrassi (Londres) met en dialogue les gouaches sur papier de Felix De Clercq avec les sculptures d’Ana Jotta, tandis que Martins & Montero (São Paulo/Bruxelles) mêle œuvres d’art et pièces de design dans un esprit délibérément décoratif.
De nouvelles galeries font également leur entrée, comme Lo Brutto Stahl (Paris), une galerie contemporaine qui affirme son ancrage dans la tradition et l’héritage. La série de peintures de Tornike Robakidze s’inspire ainsi des chefs-d’œuvre du Musée d’Orsay, rendant hommage à l’art classique et aux collections de l’institution. L’accrochage de Tomio Koyama (Tokyo) réunit trois artistes : Sopheap Pich, Hiroshi Sugito et Keiji Ito, âgé de 88 ans, dont les œuvres en céramique sont indissociables de son travail de peintre. La galerie Ulrik (New York) met à l’honneur Bettina Grossman (1927-2021), figure du Chelsea Hotel, à travers un corpus d’œuvres des années 1960 à 1980, embrassant peinture, gravure, sculpture, film, photographie et écriture.
La foire demeure multigénérationnelle et favorise des présentations de deux ou trois artistes par stand pour une meilleure lisibilité. Par exemple, Bridget Donahue (New York) juxtapose les œuvres de Martine Syms, dont la première exposition institutionnelle en France se déroule à la Fondation Lafayette Anticipations, avec de nouvelles sculptures de Jessi Reaves en collaboration avec Crèvecœur (Paris), pilier de la foire. Parmi les enseignes parisiennes, on retrouve également Derouillon, Hussenot et Parliament. Enfin, Paris Internationale maintient son accès gratuit et continue de cultiver sa réputation de foire où « les artistes aiment passer du temps », comme le souligne Silvia Ammon, la directrice de la foire.
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Paris Internationale, l’âge de raison
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°640 du 4 octobre 2024, avec le titre suivant : Paris Internationale, l’âge de raison