Le jeune prodige britannique se réclame de la « post-digital pop » et remporte un franc succès avec ses œuvres sur les réseaux sociaux.
Paris. Oli Epp est un tout jeune artiste : il est né en 1994, à Londres et avec Instagram. C’est sur ce réseau social qu’il « pique » la plupart des images avec lesquelles il travaille, là qu’il a commencé à faire circuler ses œuvres (il compte plus de 8 000 abonnés) et là qu’il s’est fait repérer par l’équipe de la galerie Semiose, pour ce qui est ici de sa première exposition personnelle. La boucle est bouclée.
Et des boucles, il y en a de nombreuses dans ses toiles, à commencer par ces têtes et visages stylisés, principalement liés à l’iconographie du réseau précité, à l’exemple de l’icône de l’application Google dont il se sert pour faire les yeux de son Self Hypnosis ou encore de ces tranches de concombres pour dessiner le regard d’un masque de beauté directement tiré d’une publicité (Detox). C’est ainsi dans les images et les objets du quotidien qu’Oli Epp, qui se définit lui-même comme « Post-digital Poppainter » puise ses sujets. Typique de cette génération post-Internet qui applique le vocabulaire numérique à un médium traditionnel, Oli Epp témoigne de belles qualités de peintre avec une réelle maîtrise des différentes techniques (huile, acrylique, spray…) et de l’utilisation subtile des couleurs (acidulées, fluos…) utilisées en aplat ou au pinceau fin. Soutenues par un véritable fan-club, ses œuvres aux petits prix (entre 1 000 et 4 000 euros) se sont toutes vendues le jour du vernissage.
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Oli Epp, pique et pique et Instagram
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°502 du 25 mai 2018, avec le titre suivant : Oli Epp, pique et pique et Instagram