PARIS
Une nouvelle foire voit le jour, pendant la semaine de la Fiac, entre la place de la Concorde et la place Clemenceau.
Baptisée Moderne Art Fair, elle se positionne sur le même emplacement et les mêmes dates, stratégiques qu’Art Élysées, dont elle propose une nouvelle version, recentrée sur le secteur de l’art moderne. Avec plus de deux tiers d’exposants français, sa sélection, qui se veut plus lisible et qualitative, compte une cinquantaine de galeries seulement, parmi lesquelles plusieurs habituées du secteur art moderne d’Art Élysées, telles que la Galerie Capazza (avec un stand dédié aux artistes fondateurs de la céramique contemporaine française, mais aussi des peintures de Mechtilt et des ambrotypes du photographe Éric Antoine). La Moderne Art Fair, qui occupera deux pavillons au lieu des quatre déployés ces dernières années par Art Élysées, renonce à la section « arts urbains », commercialement porteuse, mais trop éloignée de l’image de marque qu’elle entend désormais cultiver. La foire ne tourne pas le dos en revanche à l’art contemporain « historique », qu’il s’agisse par exemple des artistes du mouvement Supports/Surfaces ou des Nouveaux Réalistes. Elle conserve par ailleurs quelques galeries de design qui se mêleront dans ses allées aux galeries d’art, avec pour principe commun la promotion du « beau » et des « objets d’exception ».
Pour cette première édition, Moderne Art Fair met en avant la figure flamboyante du marchand d’art et collectionneur Alexandre Iolas, à travers quelques œuvres liées à son parcours (signées Brauner, Max Ernst, Fontana…) ainsi que des documents d’archives. Cette exposition, qui occupera l’entrée du premier pavillon, se place sous la double égide d’Alexandre Skinas, marchand d’art et filleul de Iolas, et de David Nahmad : le très influent collectionneur apporte en effet sa caution à la foire, qu’il parraine en prenant part à son comité artistique. Moderne Art Fair affirme ainsi une ambition qui se traduira également par une attention accrue portée à l’accrochage des stands. Ces derniers, dont la superficie n’excèdera pas une quarantaine de mètres carrés, seront validés par un comité d’experts et bénéficieront du travail d’un éclairagiste de premier plan. Enfin, la foire met en place une plateforme virtuelle de viewing rooms, permettant tout au long de l’année de retrouver ses galeries participantes qui disposeront dans cet espace de pages individuelles.
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Moderne Art Fair aux Champs-Élysées
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°747 du 1 octobre 2021, avec le titre suivant : Moderne Art Fair aux Champs-Élysées