Menart Fair, l’Orient à Paris

La foire spécialisée sur le Maghreb et le Moyen-Orient revient mi-septembre à Paris, rassemblant une trentaine de galeries françaises et internationales. Après deux éditions parisiennes dans l’hôtel particulier de la maison de ventes Cornette de Saint Cyr, l’édition 2023 investit le Palais d’Iéna pendant les Journées européennes du patrimoine, gagnant ainsi en visibilité.Parmi les galeries présentes, onze ont déjà participé à l’événement, que ce soit à Beyrouth, Paris ou Bruxelles ; vingt sont nouvelles. Basées à Berlin (Katharina Maria Raab), Shanghai, Paris (Dix9 Hélène Lacharmoise) ou Doha, ces nouvelles venues reflètent l’ambition de Laure d’Hauteville, fondatrice de Menart, d’élargir son horizon géographique : « La foire grandit, tant au niveau de son contenu artistique que de sa portée internationale », souligne-t-elle. Les artistes exposés sont originaires principalement du Liban, de Syrie et d’Iran, mais on note aussi une forte présence d’artistes irakiens, égyptiens et qataris. Quelques noms connus en Europe comme les frères Haerizadeh, Hicham Benohoud, Adonis et Mahi Binebine côtoient des artistes émergents du Qatar ou des Émirats arabes unis. Forte du succès de l’édition bruxelloise de Menart en février dernier, Laure d’Hauteville affiche donc ses ambitions en 2023. La fondatrice souhaite faire de la foire « un véritable incubateur artistique », et favoriser la découverte « des talents montants de l’art contemporain et du design du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord ».