PARIS
Paris. Le Salon du dessin, dont la 28e édition s’est achevée le 1er avril, a vu se préciser au fil des ans quelques traits récurrents.
D’abord, le nombre de visiteurs est stable (13 000 à 14 000), ce qui est le « signe d’un salon mature », souligne Louis de Bayser, président de la manifestation. Le public est toujours très connaisseur et suit l’événement depuis longtemps, raison pour laquelle il est essentiel d’y montrer des nouveautés, des redécouvertes. « Ici, nous venons avec des œuvres que nous n’apporterions pas dans un salon plus généraliste, attirant un public moins averti », confient Françoise et Florence Chibret-Plaussu (Galerie de la Présidence), qui avaient rassemblé sur un pan de leur stand des dessins de sculpteurs : Rodin, Daumier, Julio González…, dont plusieurs ont trouvé preneur.
Autre tendance forte : « Tout ce qui est important, rare, porte un nom ou présente une image saisissante se vend », souligne Emmanuel Marty de Cambiaire, dont l’association avec Jean-Luc Baroni a bien marché puisqu’ils ont cédé l’un et l’autre toutes leurs pièces phares, telle une paire de Cariatides de Modigliani. « Un cadrage étonnant, l’historique ou le sujet de l’œuvre font la différence », renchérit Éric Coatalem, qui a vendu une Chasse à l’autruche, XVIIIe siècle, de Carle van Loo [voir ill.]. De même, un travail de réattribution peut se révéler payant, à l’instar de l’Autoportrait de Coypel, vers 1730, acquis à la Galerie de Bayser par un collectionneur (prix affiché : 600 000 €). Quant au montant moyen des achats, sa fourchette est stable d’une année sur l’autre, soit entre 20 000 et 50 000 euros, « ce qui signifie que le marché se maintient », relève Louis de Bayser.
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Le Salon du dessin ancien confirme ses points forts
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°521 du 12 avril 2019, avec le titre suivant : Le Salon du dessin ancien confirme ses points forts