États-Unis - Galerie

Gladstone Gallery poursuivie par une ancienne salariée

Par Julie Goy, correspondante en Espagne · lejournaldesarts.fr

Le 9 février 2022 - 319 mots

NEW YORK / ÉTATS-UNIS

Laura Higgins accuse la galerie de discrimination salariale et de l’avoir forcée à quitter son emploi. 

Gladstone Gallery du 515 West 24th Street, New York. © Gladstone Gallery
La Gladstone Gallery du 515 West 24th Street à New York.
© Gladstone Gallery

Une procédure judiciaire vient d’être lancée contre la galeriste Barbara Gladstone et son associé Max Falkenstein devant la cour de New York. Ils sont accusés par Laura Higgins, ancienne employée de la Gladstone Gallery de New York, d’avoir fait preuve de discrimination et d’avoir usé de modes de rémunération illégaux. 

Employée à la galerie de 2016 à 2021, Laura Higgins affirme que Falkenstein et Gladstone auraient « conspiré » pour la forcer à quitter son emploi, après qu’elle se soit plainte de disparités salariales dans la galerie qui, selon elle, aurait mis en place une « politique de rémunération basée sur le sexe, qui favorisait un employé masculin exerçant une fonction subordonnée par rapport à une employée de longue date », rapporte Art News.

Dans l’assignation, Higgins décrit un comportement qu’elle estime abusif de la part de la directrice financière de la galerie, Stacy Tunis, qui aurait usé d’un stratagème afin que les employés ne reçoivent pas de rémunération pour les heures supplémentaires qu’ils avaient légalement effectuées, alors qu’ils y étaient éligibles. 

Laura Higgins affirme également que Barbara Gladstone aurait fait preuve de représailles à son encontre, à la suite de cet épisode, en fournissant « une critique erronée de son travail » à son nouvel employeur, l’artiste George Condo, qui avait été exposé à la Gladstone Gallery dans les années 1980. Higgins avait signé un contrat de travail avec l’artiste et s’était intégrée à l’équipe de l’atelier de Condo, mais avait finalement vu son contrat rompu.

L’ancienne employée de la Gladstone Gallery explique que la galeriste avait « agi avec malveillance » et créé « un environnement toxique, hostile et discriminatoire », lui causant, de fait, « une grave détresse émotionnelle » ainsi qu’une « perte de revenus passés et futurs », ce pour quoi elle souhaitait désormais obtenir des dommages-intérêts
 

Thématiques

Tous les articles dans Marché

Le Journal des Arts.fr

Inscription newsletter

Recevez quotidiennement l'essentiel de l'actualité de l'art et de son marché.

En kiosque