Fine Arts Paris & La Biennale enfin unis

La première édition de cette union se tient donc cette année au Carrousel du Louvre, avant de rejoindre le Grand Palais éphémère en 2023, puis le Grand Palais en 2024. L’alliance de ces deux manifestations permet ainsi d’intégrer des spécialités qui manquaient à l’une et à l’autre, et d’étoffer certains secteurs, à l’instar des arts extra-occidentaux et de la bibliophilie. Aussi, 86 exposants ont été sélectionnés, dont 26 étrangers, couvrant plus d’une dizaine de disciplines. Point fort de la nouvelle manifestation, la peinture ancienne est représentée par une vingtaine d’enseignes. Parmi elles, la Galerie Jacques Leegenhoek est venue avec une série de Quatre saisons de David Teniers le Jeune ; Enrico Frascione apporte, lui, une Nature morte de fruits et de fleurs de Bernardo Strozzi (XVIe siècle). Quant à la Galerie De Jonckheere, elle dévoile un panneau de Hans Bol représentant un Paysage panoramique avec ville portuaire et Samson combattant le lion au premier plan. Autre spécialité phare, le mobilier et les objets d’art anciens sont représentés par plus d’une quinzaine d’enseignes. On y retrouve bien sûr les galeries de renommée internationale comme Perrin, Steinitz ou encore Léage. Cette dernière a d’ailleurs choisi de consacrer son stand au renouveau antique intervenu en France à la fin du XVIIIe siècle, après le voyage en Italie du marquis de Marigny.

Particulièrement nombreux aussi, les marchands d’art moderne et contemporain sont près d’une vingtaine, avec des galeries venues des États-Unis, comme Rosenberg & Co ou Jill Newhouse, rejoignant les poids lourds français tels Applicat-Prazan, Brame & Lorenceau ou Berès. Pour parfaire le tout, un dîner de gala est organisé le 7 novembre par le Syndicat national des antiquaires (SNA), tandis qu’un colloque scientifique est programmé au Musée des arts décoratifs sur le thème « Question de style », ainsi qu’un parcours hors-les-murs dans le cadre de la Semaine des arts, en partenariat avec des musées de l’Île-de-France.