PARIS
Moins marchand que festif, « Un dimanche à la galerie » propose depuis quatre ans un parcours artistique pour néophytes et amateurs.
Traditionnellement les Gallery Weekend (Berlin, Bruxelles, …) sont des événements destinés aux collectionneurs. « Un dimanche à la galerie », créé en 2015 par le Comité professionnel des galeries d’art (CPGA) , en partenariat avec la mairie de Paris, vise plutôt à « favoriser l'accès aux galeries d’art au grand public » explique Marion Papillon, vice présidente du CPGA et directrice de la galerie éponyme.
C’est d’autant plus une manifestation grand public que pas moins d’une centaine d’enseignes ouvrent leurs portes de 12h à 18h ce dimanche 23 septembre 2018 à Paris. « Il s‘agit de montrer au public les expositions de la rentrée qui sont généralement des expositions importantes. Cela permet également au public de se rendre compte de la diversité des propositions des galeries parisiennes » ajoute la vice présidente. L'événement est ouvert à toutes les galeries du comité, « sans distinction de typologie » et s’étend de Belleville au Marais en passant par Saint Germain ou encore Opéra.
Le dimanche est un temps plus libre, « une opportunité de toucher un public fort occupé la semaine » confirme Magda Danysz, qui organise l’exposition collective « Vis-à-vis » (Abdul Rahman Katanani, James McNabb, Prune Nourry,..) accompagnée d’une table ronde intitulée « Comment dénicher les talents ». Pour la Galerie Catherine Putman, c’est un week-end de vernissage, avec l’ouverture samedi de l’exposition de groupe « noir et blanc » (Pierre Alechinsky, Georg Baselitz, Tony Cragg, …). Il s’agit d’un « événement qui démocratise l'accès à la galerie. Nous n'excluons pas des retombées commerciales mais ce n’est pas le but premier. L'événement est gratuit et c’est sympathique de proposer une manifestation sans pressions financières. » explique Eléonore Chatin, sa directrice. Fidèle participante, Maria Lund, qui présente « Call from inside » de Peter Martensen et qui accueille Frédéric Bosser, le rédacteur en chef de la jeune revue Les Arts Dessinés, ajoute que c’est « une belle initiative, il est primordial que notre profession se fédère. »
La participation des galeries est gratuite mais il leur est demandé d’organiser des événements spéciaux pour l’occasion. Ainsi la Galerie Martine Aboucaya propose un brunch et une performance dans le cadre de l’exposition « The Slowing of the firmament » de Judith Deschamps et Alasdair Asmussen Doyle, les galeries Praz-Delavallade, Lahumière ou Eko Sato permettent, elles, de rencontrer des artistes.
La manifestation est également l’occasion de voir des artistes établis ou historiques comme Peter Stämpfli à la galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, Serge Charchoune à la Galerie Minotaure, Raymond Depardon à la Magnum Gallery ou une sélection d’art moderne (Sonia Delaunay, Jean Dubuffet, Hans Hartung, Frantisek Kupka, Le Corbusier) à la Galerie Zlotowski. C’est aussi la dernière chance de voir les expositions, « Utopia Botanica » ou « Les variations graduelles » de Marine Wallon à la Under Construction Gallery.
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Dimanche, les galeries parisiennes s’ouvrent au grand public
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