En amont de la Biennale de Lyon, la foire Docks Art Fair accueille, du 16 au 20 septembre 2017, une quinzaine de galeries d’art contemporain en privilégiant des approches singulières.
À deux pas de La Sucrière, au cœur du quartier de la Confluence, Docks Art Fair investit depuis 2013 le rez-de-chaussée du siège GL Events, bâtiment contemporain signé de l’architecte Odile Decq. À la tête de ce salon depuis sa création en 2007, Patricia Houg, ancienne marchande d’art, souhaite faire bénéficier les galeries de la région de l’attractivité que la Biennale de Lyon exerce sur les collectionneurs et les professionnels de l’art. Son conseil pour réussir une foire : privilégier les solo shows. « C’est une formule qui fonctionne bien, estime-t-elle. Docks Art Fair est un petit écrin qui offre une vraie proposition aux clients avec des projets les plus différents possible les uns des autres », poursuit-elle.
Tous Les Médiums
Contrairement aux années paires où, en l’absence de la biennale, la foire se mue en salon spécialisé en photographie et art vidéo, Docks Art Fair accueille tous les médiums sans restriction, avec l’ambition de montrer de « très jeunes artistes ou de faire des redécouvertes », précise la directrice. Avec des œuvres entre 500 et 30 000 euros, le salon entend bien profiter du large programme d’expositions de Résonances pour accentuer « la visibilité du marché et des artistes lyonnais ». La Galerie Victor Sfez, notamment, présente des œuvres muséales du couple Alicia Hernandez et Ricardo Fernandez. Ces dessins d’une grande puissance formelle évoquent les recherches sur la couleur que ces architectes de formation ont menées toute leur vie. Dans une autre approche dédiée à la jeune création contemporaine, la Galerie Marielle Bouchard réunit Alice Assouline et David Lefebvre, deux artistes dont le travail autour de la céramique et de la peinture est teinté d’onirisme.
En contrepoint des diverses propositions des galeries, Patricia Houg a choisi de consacrer l’espace de la mezzanine à un unique artiste dont le travail est encore méconnu ou qui ne manquera pas d’étonner. Après l’animateur Nikos Aliagas et ses portraits photographiques en noir et blanc en 2016, c’est au tour d’une autre célébrité, la comédienne Charlotte Le Bon, de présenter une autre facette de sa créativité à travers ses dessins et illustrations.
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Les docks des découvertes
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°704 du 1 septembre 2017, avec le titre suivant : Les docks des découvertes