ROUEN [07.01.08] - Le 27 décembre dernier, le tribunal administratif a rendu un premier jugement : la tête maori du muséum de Rouen ne peut pas être restituée à la Nouvelle-Zélande qui réclame, depuis les années 1980, tous les restes humains maoris dispersés dans le monde.
Le jugement annule la décision du conseil municipal en date du 19 octobre 2007 qui autorisait la restitution au motif que la ville n’a pas consulté l’avis préalable de la commission de déclassement. Le maire de Rouen, Mme Morin-Desailly, offusqué par cette décision, présentera prochainement un texte de loi plaçant les restes maori sous le coup de la loi bioéthique qui obligerait l’Etat à restituer les 18 autres têtes de guerriers tatouées conservées dans les collections nationales. L’intention est louable, mais quid des momies égyptiennes ou péruviennes ? Les musées français s’inquiètent du devenir de leurs collections ethnographiques.
Source : www.lefigaro.fr
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Le tribunal interdit le retour de la tête maori
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