Le peintre Simon Hantaï, d’origine hongroise, vient de décéder à l’âge de 86 ans. Il s’était installé à Paris en 1949 avant d’acquérir la nationalité française en 1966.
Né à Bia, en Hongrie en 1922, Simon Hantaï participe d’abord au mouvement surréaliste, en peignant des personnages-animaux et des figures proches de ce courant. Au milieu des années 1950, il découvre Pollock et rompt avec André Breton pour se livrer à une écriture gestuelle organique avec la série Sexe-Prime.
La révolution artistique qu’il mène dès 1960 se fonde sur un nouveau rapport au support, il invente le pliage. Il plie, froisse, noue et gratte la toile sur laquelle le pinceau ne peut déposer la texture que sur les parties convexes des plis. Il abandonne alors progressivement le support de la toile tendue sur un châssis, au profit d’un support libre. Il influencera de nombreux jeunes artistes dont Parmentier et le groupe Support-Surface.
Simon Hantaï s’était retiré au début des années 1980. Il avait cependant interrompu sa « retraite » en 1998, à l’occasion d’une triple exposition, au musée d’art moderne de Céret (une trentaine de pièces des années 1952 à 1990), au musée d’art moderne de la Ville de Paris (5 grands formats donnés par l’artistes au musée) et à la galerie Renn Espace (rue de Lille, commissariat Alfred Pacquement).
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Le peintre Simon Hantaï est décédé
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