WELLINGTON (NOUVELLE ZELANDE) [24-04-08] - L’art Maori pourrait être menacé par le traité de libre-échange signé avec la Chine le 8 avril. Des copies de mauvaise facture d’œuvres maories fragiliseraient la création traditionnelle.
La signature du traité de libre-échange entre la Chine et la Nouvelle-Zélande soulève des critiques au sein de la communauté artistique de Wellington. L’artisanat traditionnel maori repose en effet sur une production limitée. L’importation d’objets produits en Chine inspirés de la création maorie menaçait déjà le marché de l’art maori. La vente à plus grande échelle de copies chinoises mènerait à la disparition de la production artisanale maorie.
Les mesures de protection de l’art Maori engagées par le gouvernement depuis deux décennies sont jugées insuffisantes. La Government Agency Creative New Zealand avait déposé une marque “Toi Iho” afin de protéger la qualité des arts maori et de développer des mesures de protection de la propriété intellectuelle. La communauté artistique de Wellington souhaite informer les artistes maoris des éventuelles conséquences de la signature du traité de libre-échange et renforcer les mesurer de protection de l’art traditionnel.
La promotion des arts maori par le biais de « Toi Iho » a néanmoins permis la présentation d’une exposition en 2003 dans une galerie canadienne. La vente aurait rapporté 1 million de dollars. L’art Maori constitue désormais 22% des recettes de celle-ci.
L’accord de libre échange avec la Chine n’a pas encore été ratifié par le parlement de Nouvelle-Zélande. Il entrerait en vigueur le 1er octobre 2008. (source : New Zealand Herald / CNN)
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L’Art Maori menacé par le marché chinois
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