NEW YORK [16.11.12] – Mardi 13 novembre, la vente aux enchères d’une partie de la collection de la galerie Knoedler (fermée depuis fin 2011 pour scandale dans la vente de faux) – orchestrée par la maison de ventes new-yorkaise Doyle – a enregistré une déconvenue. Seules 9 des 34 œuvres proposées ont trouvé preneur.
La vente d’une partie de la collection de la galerie Knoedler orchestrée par la maison de ventes new-yorkaise Doyle est loin d’avoir été un succès : bien en deçà des 1,3 à 2 millions de dollars qu’elle espérait engranger au total. Seules 9 des 34 œuvres proposées, ont trouvé preneur, et pour des montants bien moindres que ceux estimés initialement.
Exceptée la vente de l’oiseau en cuivre de Lee Bontecou pour la somme de 74 500 dollars, les autres œuvres du même genre n’ont fait que des petits prix.
La plus grosse déception porte sur les invendus de Michael Goldberg, Helen Frekenthaller, Conrad Marca-Relli et Robert Rauschenberg, pourtant observés comme les pièces maîtresses de la vente, toutes estimées entre 150 000 et 200 000 dollars.
Au vu des dernières allégations accusant la galerie new-yorkaise d’avoir vendu des toiles contrefaites de Rothko, de De Kooning et de Pollock – contrainte alors de mettre la clé sous la porte le 11 novembre 2011 et sous étroite surveillance du FBI depuis lors - Harold Porcher, le vice-président et directeur du département d’art moderne et contemporain de Doyle, avait ainsi pris soin de signaler la seule prise en compte des œuvres « hors controverse ». « Je me suis mis d’accord avec le management de Doyle qu’exceptionnellement, j’examinerais de près chaque pièce une à une », avait-il tenu à préciser.
Révélant avoir approché la galerie new-yorkaise de son propre chef et sachant d’autres maisons de ventes déjà sollicitées, Mr Porcher n’avait pas caché son intention de saisir une telle opportunité, face à ses deux concurrentes de poids : Christie’s et Sotheby’s.
La galerie Knoedler ayant œuvré 165 années durant – bien que traversant une « phase difficile » et victime d’une « très mauvaise presse » – Mr Porcher s’était par ailleurs dit ravi de pouvoir faire affaire avec eux.
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La vente Knoedler essuie un échec
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Abonnez-vous dès 1 €Façade de la Maison de vente Doyle, New York, Etats-Unis - Photo Romacat - 2008