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C’est lorsque la photographie a été présentée, encadrée et en grand format qu’elle a commencé à intéresser le marché de l’art, il y a une vingtaine d’années. En retour, c’est grâce au marché que de nombreux photographes, pas forcément plasticiens, sont aujourd’hui redécouverts et célébrés dans les musées. Cette combinaison public-privé n’est pas propre à la photographie, mais c’est sans doute la photographie qui pousse le modèle le plus loin, comme en témoigne cette nouvelle saison photographique parisienne. Une année sur deux, le Mois de la photo (créé en 1980) se conjugue avec le salon Paris Photo (créé en 1996) pour offrir le panorama le plus large de la création dans ce domaine, et ce depuis ses origines. Et dans le sillage des quelque 80 expositions publiques, parmi lesquelles le Journal des arts a souhaité dans cette parution, en mettre deux en valeur, les maisons de ventes organisent de nombreuses vacations. Parmi les thèmes du Mois de la photo, on relève le retour en grâce des petits formats. L’éternel mouvement de balancier.
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