Avignon. « Peindre, c’est se jeter dans la gueule du Louvre.
» La phrase de Ronan Barrot, auteur de l’affiche du Festival d’Avignon 2017, résume à elle seule sa relation à l’histoire et aux grands maîtres. Grand admirateur de Courbet, ce natif de Carpentras âgé de 44 ans vit et travaille à Paris après avoir été formé à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris et à l’université des Arts de Berlin. Fouille ? Crucifixion ? Ambiguë, la scène semble à la fois d’inspiration religieuse et en prise avec l’actualité – crise des migrants, état d’urgence. Il s’agit aussi, bien sûr, de théâtre. Les deux personnages perpétuent un rituel profane, transfiguration de la banalité du quotidien en spectacle. Comédie, tragédie ? Cette mise en scène du tableau, « où quelque chose est sur le point de se produire », est le fil conducteur de son exposition à l’église des Célestins, du 8 au 26 juillet.
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Le pas de deux de Ronan Barrot au festival d’avignon
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°483 du 7 juillet 2017, avec le titre suivant : Le pas de deux de Ronan Barrot au festival d’avignon