Plus de vingt ans se sont écoulés depuis la rétrospective Joseph Sima (1891-1971) organisée par le Musée d’art moderne de la Ville de Paris.
L’exposition du Musée de l’hospice Saint-Roch fait donc figure d’événement, même si elle limite son propos aux œuvres tardives des années 1950 et 1960. Une chronologie restreinte mais contemporaine des deux œuvres que possède le musée depuis la donation Fred Deux et Cécile Reims. Celles-ci rappellent également les affinités électives qui unissaient Sima et le couple d’artistes collectionneurs.
Le temps fort de l’exposition est indéniablement cet ensemble unique de quarante-sept aquarelles prêtées par un collectionneur anonyme. Inédites, elles portent le cachet de la Galerie Paul Facchetti, qui défendait à Paris l’art informel et l’abstraction lyrique. Deux tendances qu’on ne peut toutefois confondre avec l’art poétique de Sima, qui n’abandonna jamais totalement le figuratif. Ce dernier persiste dans le dessin de formes géométriques simples ou dans l’esquisse de paysages qui utilisent toutes les ressources de l’aquarelle pour ne pas se dissoudre totalement dans la lumière.
En contrepoint, les œuvres de sept artistes tchécoslovaques tenants d’une « abstraction symbolique » ont été regroupées dans la dernière salle. Parmi les tableaux exposés, ceux de Rudolf Fila, de Vaclav Bostik et d’Adriena Simotova montrent la dette de ces artistes de l’après-guerre envers celui qu’ils considèrent unanimement comme leur « référence absolue ».
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Sima, architecte de la lumière
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Abonnez-vous dès 1 €Musée de l’hospice Saint-Roch, rue de l’Hospice-Saint-Roch, Issoudun (36), www.issoudun.fr
Légende Photo :
Joseph Sima, Plougrescant, 1962, huile sur toile, collection Galerie Thessa Herold, Paris. © Photo : Alberto Ricci.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°681 du 1 juillet 2015, avec le titre suivant : Sima, architecte de la lumière